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  • Photo du rédacteurKatia H

La vie rêvée des chaussettes orphelines ou le mystère de la machine à laver

Ce n'est pas la première fois que j'exprime cette impression que les livres n'arrivent pas par hasard dans nos vies. Depuis des mois, soit juin 2019 (date de la sortie du bouquin), les chaussettes orphelines de Marie Vareille animent mon mur Instagram. J'y ai lu ces derniers mois de nombreux posts méga positifs sur le dernier roman de l'auteure. De quoi donner envie à n'importe qui de lire le nouvelle opus de la dame. Les avis sont élogieux et sincèrement, je comprends pourquoi.


J'ai déjà lu deux livres de la jeune auteure française avec beaucoup de plaisir. Un chouette moment de détente à chaque fois. Beaucoup de légèreté, beaucoup d'humour, des histoires d'amour qui font un peu rêver...Le truc idéal à lire après une journée de travail pour se vider la tête et s'évader. C'était bien. Un véritable remontant. Ici, pour "La vie rêvée des chaussettes orphelines", c'est un vrai coup de pied au derrière. L'histoire est un peu plus fournie tout en restant simple. La vie rêvée n'est pas loin...On la sent, on l'effleure du bout des doigts mais quelque chose empêche l'héroïne d'être heureuse. Ce quelque chose l'empêche de se lier aux autres, de sortir de chez elle, de dormir la nuit. Au fil des pages, les indices sont donnés pour comprendre ou du moins percevoir une vérité.


Alice est une jeune femme à la double nationalité. Née aux Etats-Unis, son père américain a disparu sans laisser de traces, les abandonnant, elle et sa sœur Scarlet à leur mère d'origine française. Alice est l'aînée, raisonnable et docile. Scarlet, la cadette, artiste et révoltée... Du jour au lendemain, Alice débarque avec ses quelques affaires et son chat à Paris. Très rapidement, l'argent vient à manquer. Elle doit rapidement retrouver un emploi afin de pouvoir payer son loyer. Dur, dur quand on est bourrée de tocs et d'angoisses et que pour dormir, il faut se gaver de somnifères.

Pourtant, Alice décroche très rapidement un job dans une petite startup parisienne. Objectif de l'entreprise, créer une application pour permettre aux gens de réunir les chaussettes orphelines. Ces chaussettes qui disparaissent sans laisser de traces dans le tambour des machines à laver.


Oui, je sais, c'est un peu débile comme concept...et pourtant, c'est ce projet loufoque qui m'a fait tant de bien. Cette idée qu'au départ d'un inconvénient que tout le monde vit plusieurs fois par an et que tout le monde juge banal, il soit possible de donner un sens, imaginer une histoire, créer des liens. Ce roman est une parabole qui nous aide à accepter notre chemin, découvrir d'autres pistes que celles empruntées pour revenir à nous-même. Sans drogue, sans médicament, sans alcool. Juste faire le deuil de ce que nous ne serons plus, de ce que nous ne serons jamais. Se pardonner pour nos erreurs ou nos mauvais choix, accepter ce que nous sommes et continuer notre chemin malgré les embûches.


Sous une écriture légère, Marie Vareille, a réussi à me faire du bien, à soigner quelques petits bobos et à m'ouvrir de nouvelles perspectives. Alice est d'une sensibilité énorme. Elle est attachante. Lorsqu'elle passe le pas de la porte de son nouveau job, elle est loin de s'imaginer que de simples chaussettes solitaires vont lui offrir tout ce qu'elle a toujours voulu avoir...Si vous voulez le découvrir, lancez-vous dans la lecture de ce très joli roman. Et si en plus, vous être fan des livres audios, la version audible est très très sympa.

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